C'est un art ancestral mongol qui revient en Mongolie récemment. Il remonte à l'époque où les cavaliers Mongols étaient des guerriers redoutables, et régnaient sur l'empire le plus vaste que n'ait jamais connu l'humanité. Gengis Khan, vers 1200s, fut le premier chef qui unifia les tribus des steppes pour former l’empire mongol, « Ikh Mongol ».
L’archerie équestre est la réunion de deux disciplines sportives traditionnelles : l’équitation et le tir à l’arc. La combinaison de ces deux sports provient de traditions mongoles médiévales et plus anciennes. La symbolique de l’arc et du cheval conjuguée, est très fortement liée aux hordes des guerriers de Gengis Khan.
L’objectif est de tirer dans un temps déterminé, des flèches en mouvement dans une ou plusieurs cibles en ligne droite ou sur un couloir encadré, pendant le grand galop. L’esthétisme du geste et la difficulté d’allier vitesse et précision en font tout le charme. Le tir à l’arc mongol a deux techniques : une au sol et l’autre pratiquée à cheval.
Il y a des compétitions de tir à l’arc à cheval fin juin, un grand spectacle parmi les jeunes sportifs. Le tir à l’arc équestre est aussi présenté dans la grande vallée de Khui Doloon Khudag où les courses de milliers chevaux ont lieu chaque Naadam, le 11-12 juillet.
COUP D'ŒIL