La Lutte Mongole

La pratique de la lutte en Mongolie est très réputée.

Elle fait notamment partie des très nombreuses festivités durant le festival Naadam.

                  La lutte Mongole est un sport traditionnel national. Elle est considérée comme l'une des "Trois Compétences Viriles" du peuple Mongol avec la course à cheval et le tir à l'arc. Les habitants locaux l'appellent la lutte bökh, ce qui signifie force, courage et durabilité en Mongol. La lutte est pratiquée pour d'importantes occasions comme des rituels de sacrifices et la Fête de Naadam.

 

L'histoire de la lutte Mongole remonte à presque 2000 ans. Des motifs de lutte ayant été retrouvés sur des assiettes en bronze dans des ruines de Huns du début de la Dynastie Han. A l'origine, la lutte était beaucoup plus centrée sur l'aspect militaire, principalement pour démontrer sa force, son endurance et son habileté. A l'époque, la lutte permettait d'établir le classement des candidats aux examens guerriers de l'Empire. Les lutteurs exceptionnels avaient droit à de hautes distinctions. De nos jours, la lutte est toujours populaire en Mongolie Intérieure. En 2004, la lutte réunissait 2 048 pratiquants et en 2011, plus de 6 000 lutteurs.

 

Pendant la compétition, les lutteurs sont vêtus d'un boléro qui ne couvre que le haut du dos, les épaules et les bras et d'une culotte en cuir. Pendant l'épreuve, ils portent également les bottes traditionnelles richement brodées. En début de combat, les lutteurs agitent leurs bras puissants et dansent dans le terrain en imitant les lions, les cerfs et les aigles. Il n'y a pas de limite de temps ni de limite de poids pour les lutteurs.  le but est simple : Obliger l'adversaire à fléchir et lui faire faire toucher le terrain avec n'importe quelle partie de son corps au dessus de ses genoux. La lutte requiert une bonne coordination entre les mouvements de la taille et des jambes.

 

Equipe Mongolie Nomade